🥊 Profitez des SOLDES d'hiver

📦 Livraison offerte dès 100$, expédié le lendemain

Enfant (trop) compétitif... que faire?

Enfant (trop) compétitif... que faire?

Écouter les disputes sur « qui est le premier » ou « qui en a le plus » fait partie des aspects les plus stressants de la vie de parent. Pour nous, ces disputes semblent si souvent futiles - tu l'auras, ton tour, dans 30 secondes !

Mais les jeunes enfants ne voient pas les choses du même œil. Selon l'âge de l'enfant, le désir de gagner, d'être le meilleur ou d'être le premier est motivé par différentes considérations.

D'abord, un peu de théorie...

La compétition traduit le désir de se dépasser, de progresser et de se développer. Elle mesure cette progression en se comparant et en se confrontant à ses pairs. En observant les modèles autour de lui, l'enfant apprend ce qu’il peut accomplir et cherche souvent à imiter ses parents ou les aînés de la fratrie, avec l’ambition de les égaler, voire de les surpasser.

La compétition implique deux dimensions : l’autre (en cherchant à rivaliser ou surpasser un adversaire) et soi-même (en visant à dépasser ses propres limites). Elle reste saine lorsque les concurrents sont de même calibre, avec des capacités comparables, rendant la victoire d’autant plus satisfaisante lorsque nos forces, connaissances et créativité ont été pleinement mises à contribution.

Chez les tout-petits

Chez les tout-petits, la compétition tourne souvent autour d'activités nécessitant de la patience. Ils veulent être les premiers à...

  • avoir son tour,
  • mettre ses chaussures,
  • se faire servir la collation,
  • etc.

Chez les tout-petits, apprendre à attendre son tour est une compétence qui s'acquiert… et qui peut s'avérer un défi de taille pour certains enfants.

Ils sont naturellement centrés sur eux-mêmes, ce qui est approprié au stade de développement à cet âge. Ils ne peuvent pas encore considérer le point de vue des autres, et ils ne contrôlent pas toujours leurs impulsions.

Lorsque vous remarquez ce comportement, commencez par l'observer :

Si les autres ne semblent pas dérangés par celui qui s'est mis en avant, observez si ce comportement se répète, en le corrigeant gentiment s'il se produit régulièrement.

Ce type de scénario se résout habituellement à partir des années préscolaires… soit dès que les autres enfants leur diront d'attendre leur tour. En grandissant, les enfants développent un meilleur discernement entre ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, de sorte qu'ils pourront exercer leur propre arbitrage.

Si les autres enfants paraissent dérangés, continuez à observer et laissez-leur le temps (et la chance!) de régler eux-mêmes leur problème. Si l'enfant ne comprend pas ses camarades, je lui dirai qu'il doit changer de place dans la file d'attente.

Cela peut sembler surprenant à cet âge, mais même s'ils n'ont pas développé toutes leurs capacités verbales, les enfants sont capables d'exprimer à leurs camarades leur mécontentement.

Les années de maternelle

Les années de maternelle sont typiquement celles où les enfants sont initiés aux jeux avec des « gagnants » et des « perdants ». Ce concept introduit des comportements compétitifs comme vouloir toujours gagner, tricher, ou mal réagir à la défaite.

La réalité est indéniable : gagner, ça fait (très) plaisir.

Gagner offre aux enfants une gratification instantanée, ce qui est très attrayant pour la plupart d'entre eux.

En tant qu'adultes, nous devons reconnaître notre rôle dans la création de l'attrait pour la « victoire » - c'est notre instinct naturel de célébrer les gagnants, nous sommes tellement excités lorsqu'un enfant gagne. Nous pouvons dire des choses comme « Tu étais le MEILLEUR joueur sur le terrain ! » ou « Tu étais tellement plus rapide que tous les autres, je suis si fier de toi ! ».

Ces phrases, aussi bienveillantes et encourageantes soit elles, peuvent rendre les enfants accros à la victoire. Ce type d'attention de votre part est très gratifiant.

L'approche Montessori de l'éloge fonctionne également dans les scénarios de compétition, c'est-à-dire qu'il faut se concentrer sur l'effort plutôt que sur le résultat:

  • « Tu as terminé le jeu ! »
  • « Tu courais si vite ! »

Si vous jouez avec un enfant qui se vante d'avoir gagné (et vous d'avoir perdu), essayez de rester neutre dans votre réponse, par exemple : « Ce n'est pas grave. J'aime bien jouer avec toi ».

Comme nous l'avons déjà dit, les enfants sont de petits scientifiques et leurs réactions à la victoire peuvent être due au fait qu'ils se sentent bien (et qu'ils veulent ressentir cette sensation encore et encore), mais il se peut aussi qu'ils testent votre réaction - ce qui est normal. Une réponse neutre et équilibrée les aidera dans cette démarche.

La socialisation peut aussi aider

Le plus souvent, les situations sociales entre pairs aideront les enfants à apprendre comment réagir à la victoire et à la défaite.

Si un enfant se vante ou taquine les perdants, ses camarades risquent de ne plus jouer avec lui ou de lui exprimer leur mécontentement – une conséquence naturelle.

Et dans le cas contraire ?

Certains parents sont plus inquiets de leur « enfant timide », qui semble dérangé, mais ne réagit pas lorsque leurs camarades s'interposent ou les taquinent d'avoir perdu. Les parents peuvent craindre que l'enfant devienne un « souffre-douleur ».

Observez également ces enfants et cherchez des occasions de les aider à acquérir la confiance nécessaire pour s'exprimer et s'affirmer. La simple phrase « Arrête ! Je n'aime pas ça » aide les tout-petits à exprimer leurs leurs limites à leurs camarades.

Sachez simplement que le comportement compétitif est un phénomène normal du point de vue du développement et que, avec votre soutien et des conseils dans la bonne direction, il s'améliorera probablement en grandissant.